Pacé Rennes(MNT) 2017 - A la guerre il n’est pas permis de se tromper deux fois
Rédigé par Serge - -Pacé Rennes Métropole. Première compétition pour le BNW Patrick Maréchal dans le MNT, sous les couleurs de la TEAM GUIDETTI.
Cent cinquante participants, et non des moindres, sont au rendez-vous, sous le soleil.
Mais ça commence mal pour Patrick…Il se dit qu’il a le temps de régler sa Suunto en attendant le compte à rebours du juge starter. « Et Patrick t’es gourzoute ou quoi ? » comme on dit par ici. Car c’est un départ au pistolet et sans sommation ! Le bourguignon, surpris comme une poule qui a couvé des œufs de cane, se fait engloutir dans une marée humaine entièrement déchainée.
Encerclé au milieu de cette horde sauvage et matraqué par des dizaines de « penn bazh » Leki KV+, TSL, One Way et même – affront suprême - par des Guidetti, il se retrouve dans une « ribine » boueuse, un goulet dix mille fois plus étroit que celui de Brest. Et ça grignouse dur, ça ronchonne sec…On les entend crier jusqu’à Landerneau les marcheurs de Pacé. Mais que faire, gast ? De plus, c’est un vrai champ de patates bien gras et semé de belles taupinières…Attention les chevilles !
« Ma doué Béniguette …» qu’elle est loin la tête de course se dit Patrick ! Premier tour : il est 17ème. Va falloir mettre les bouchées doubles.
Allez, on y croit. Mais pas question de marcher « à la dreuze » si tu ne veux pas prendre un carton… Pas la peine d’en prendre d’ailleurs. Au 3ème tour Patrick emboite le pas de deux autres concurrents qui ont l’air d’en vouloir à mort. « Ben Patrick, t’es colboët ou quoi ? T’as pas vu qu’ils font une boucle de pénalités ??
Allez « Route pêche, en avant ! » comme ils disent à Saint Guénolé. On ne se démonte pas.
« Les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard » disait le général américain Mac Arthur. D'autres ont dit : « A la guerre il n’est pas permis de se tromper deux fois… ». S’il a rattrapé un peu son retard c’est un peu tard pour Patrick !
Il termine sur les talons de Jean Michel à la 11ème place mais deuxième tout de même dans sa catégorie (M3) en 1h24 (9 km/h)
Il convient de saluer les belles performances de Franz Liskowitch, de Mathieu Hisleur, de Christian Coudert, de Jean Michel Wlodyka qui terminent en 1h20.