Alimentation

QUE MANGER A L'APPROCHE D'UNE COMPETITION ?

Sportifs de plus de 50 ans : Faut-il une alimentation spécifique ? |  Lepape-Info

http://www.nicolas-aubineau.com/diner-petit-dejeuner-avant-course/

CAKE DE L'EFFORT - RECETTE

cake1

http://www.u-run.fr/12326-gateau-energetique

BIEN S'HYDRATER PENDANT L'EFFORT

Robert12

https://www.overstims.com/10-conseils-pour-bien-hydrater-pendant-effort

LA BIERE EST ELLE VRAIMENT BONNE POUR LA RECUPERATION ?

http://lafabriqueverticale.com/fr/la-biere-bonne-pour-la-recuperation/

 

Alimentation du sportif 

Pour beaucoup, la nutrition sportive se résume à consommer une grande quantité de glucides la veille d’un événement important et avoir en main le meilleur supplément à utiliser en compétition. Toutefois, la nutrition sportive offre des possibilités bien plus vastes ! En fait, l’alimentation que vous adoptez au quotidien et lors de vos séances d’entraînement a un impact majeur sur le développement de vos capacités et l’atteinte de vos objectifs personnels. Il est donc primordial de porter une attention particulière à cette partie de votre préparation.​

Petit rappel sur le rôle des différents nutriments :

• Glucides communément appelés sucres : Maintient les réserves énergétiques (en particulier glycogéniques)
• Protéines ou Protides (animales (viande, blanc d’oeuf, poisson) ou végétales (soja, céréales)) : Maintient les structures tissulaires (dont les muscles)
• Lipides (graisses) : Aide à l’apport d’énergie
• Calcium : Aide au bon fonctionnement musculaire
• Magnésium : Aide à anticiper les pertes en magnésium inclues dans la sueur
• Sodium : Aide à compenser les pertes en sodium inclues dans la sueur
• Potassium : Aide au bon fonctionnement neuromusculaire
• Citrate : Aide à limiter l’acidité musculaire
• Vitamines B1 + B2 : Apport en vitamines pour le métabolisme énergétique
• Vitamines C+ E : Propriétés antioxydantes
• Caféine : Favorise l’utilisation des graisses à l’exercice afin de retarder l’épuisement des stocks de glycogène

Alimentation du sportif : le plan alimentaire standard :

• consommer suffisamment de protéines : une alimentation traditionnelle équilibrée et variée fournit des quantités adaptées.
Les aliments riches en protéines sont les viandes, poissons, œufs, produits laitiers, légumes secs ;

• apporter une majorité de glucides : au cours de la journée, les glucides fournissent l’essentiel de l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme. C’est le carburant privilégié des muscles lors des séances d’activités physiques
Les sucres à index glycémique moyens et bas sont à privilégier car ce sont de bonnes sources de protéines, vitamines et sels minéraux (en particulier les légumes secs, cependant, adapter en fonction des tolérances personnelles du point de vue de la digestibilité). Il s’agit aussi des céréales et produits céréaliers dérivés.
Aussi, les produits à fort index glycémique sont à consommer mais avec modération, et plus particulièrement en période d’effort et de récupération où l’organisme doit resynthétiser ses réserves en glycogène : c’est le cas des boissons énergétiques de l’effort et de récupération, les fruits frais et secs, les produits laitiers sucrés, la confiture, le miel, les barres céréalières, les biscuits secs… ;
Remarque : les fibres sont intéressantes pour régulariser le transit, diminuer le pic glycémique en régulant l’absorption des nutriments cependant certains inconvénients subsistent liés à la formation de résidus, fermentation, irritation colique, diminution de l’absorption des minéraux ce qui peut être un frein à la réalisation d’une course longue.

• limiter les apports en lipides : tout excédent de graisses végétales et/ou animales entraîne une prise de masse grasse (« mauvais poids ») constituant un facteur limitant de la performance et un risque pour la santé.

En général, un repas devrait normalement être fini au moins trois heures avant le début de l’effort. Il est physiologiquement impossible de digérer et de réaliser un effort physique important. Si la digestion n’est pas finie quand débute le travail musculaire, il peut donc y avoir :
• diminution du rendement musculaire ;
• troubles digestifs ;
• anomalies cardio-respiratoires.

Alimentation sportif au quotidien : Modèle avec un entraînement dans la soirée

Le petit-déjeuner !!

Le petit-déjeuner est le premier repas de la journée et le plus important. Il permet de fournir l’énergie nécessaire pour bien débuter la journée. Il ne faut absolument pas le sauter, sinon cela crée un déséquilibre dans la journée synonyme de « coups de fringale », donc de grignotage et de déséquilibre alimentaire.

• un fruit riche en vitamine C ou un pur jus : kiwi(s) ou agrume(s) (orange, pamplemousse…) ;
• une boisson, pour réhydrater l’organisme ; sans toutefois abuser de café ou de thé (diurétiques) ; Thé ou café avec ½ sucre ou stévia
• un produit laitier maigre (source de protéines et de calcium) : lait (selon tolérance personnelle) et/ou yaourt, fromage blanc, yaourt aux fruits 0% Matières Grasses de préférence ;
• du pain ou des céréales complètes, source d’énergie, avec ou non un produit sucré (miel, confiture…) : 90g de pain complet ou multi céréales ou Céréales : 80g (1/2 flocons d’avoine+ ½ muesli)

Remarque : le manque d’appétit au petit déjeuner peut être lié à un dîner de la veille trop copieux ou trop tardif. Si c’est le cas, essayez d’alléger votre dîner, notamment en graisses et ne mangez pas trop tard.

Collation matinale

Si l’appétit manque le matin, divisez votre petit déjeuner en deux prises en ajoutant une collation dans la matinée.
Attention, La collation ne doit pas être un repas mais un coup de pouce donné à l’organisme pour tenir jusqu’au déjeuner. Elle a également pour but d’éviter que celui-ci n’entame son capital musculaire (catabolisme). L’idéal : 1 fruit et un produit riche en protéines (boisson ou yaourt au soja, yaourt nature ou verre de lait délactosé, yaourt à boire…)

le déjeuner !

C’est le dernier repas avant l’entraînement. Il se doit d’être équilibré. les consignes sont les mêmes lorsque c’est une compétition.

• une source importante de glucides (pâtes, riz, quinoa…) ;
• mais avec peu de fibres (légumes frais crus, légumes secs, pain complet…) ;
• des protéines (viande, poisson, œuf) riches en acides aminés indispensables ;
• très peu de lipides ;
• des vitamines et minéraux.

Le déjeuner : il doit être suffisamment énergétique pour éviter les « coups de pompe » et permettre de tenir jusqu’à l’entraînement du soir. Il doit être équilibré comme il a été indiqué précédemment, donc restauration rapide, pizzas et autres sandwichs express sont à proscrire. Il s’agit de limiter les matières grasses. On privilégie les légumes cuits aux crudités (ramollissement des fibres) pour diminuer le temps de digestion et ne pas être dérangés au moment de l’effort.

• entrée de légumes verts cuits ;
• plat protidique : viande ou poisson ou œuf : Entre 100 et 150 g ou 2 Œufs ou 2 tranches de jambon
• féculents (pâtes, riz, semoule, blé…) en évitant les légumes secs (entraîne +/- de troubles digestifs) : Pâtes : 70 g (poids cru) ou Riz : 60g (poids cru) Ou Pommes de Terre : 300g Ou Légumes Secs : 400g cuits Ou Pain : 900g
• un produit laitier : le fromage est permis de temps en temps au déjeuner mais je conseille tout de même ceux cités au petit- déjeuner ;
• un dessert à base de fruits (apport en vitamines) ;
• du pain en variant les types : blanc, aux céréales, complet… ;
• l’apport de matières grasses est minimisé et utilisé de préférence crue.

Remarque : Si il y a possibilité de terminer sa journée de travail en ayant au moins deux heures de repos avant la séance d’entraînement, alors une collation peut être prévue et peut se composer de la façon suivante :
• un yaourt ou fromage blanc à 0%MG ou un verre de lait écrémé de préférence ;
• un fruit bien mûr ou une compote de fruits ou des fruits secs ;
• du pain ou des céréales ou du pain d’épices ou une barre diététique ou desbiscuits diététiques.
Cette collation permet d’apporter de l’énergie pour l’effort à venir et d’anticiper sur la récupération

Le dîner !

L’organisme a fourni un effort physique important , Le dîner doit être léger, très digeste donc les matières grasses seront limitées et les quantités diminuées. Ce repas permet une récupération optimale des stocks de glycogène (en partie) et donc prépare à la journée du lendemain :

• entrée de crudités (petite portion) ;
• plat protidique : viande ou poisson ou œuf : Entre 100 et 150 g ou 2 Œufs ou 2 tranches de jambon
• une demi- part de féculent et une demi- part de légumes verts cuits : Légumes 150/200g ----- Pâtes : 70 g (poids cru) ou Riz : 60g (poids cru) Ou Pommes de Terre : 300g Ou Légumes Secs : 400g cuits Ou Pain : 900g (féculents à diviser de moitié si activité physique)
• un produit laitier maigre : lait (ou végétal) ou yaourt, fromage blanc, yaourt aux fruits 0% MG de préférence ;
• un dessert à base de fruits (apport en vitamines) ;
• du pain en variant les types : blanc, aux céréales, complet…
Une alimentation du sportif appropriée à l’effort, notamment la course à pied, est synonyme de performance.

L’alimentation la Veille d’une course :
 

Dîner de la veille !

Une donnée à prendre en compte, votre temps d’effort sur la course :
Temps d’effort inférieur à 60 minutes (10 km)
Une alimentation normale, bien équilibrée, suffit à subvenir aux besoins musculaires. Il n’est pas nécessaire de se goinfrer.

Temps d’effort compris entre 60 et 90 minutes (21.1 km)
Les féculents forment la base du repas. Attention, l’ingestion forcée de pâtes, riz… peut occasionner un inconfort digestif et une perturbation du sommeil.

Temps d’effort supérieur à 90 minutes (Marathon, …)
Il est sage de poursuivre la charge en glucides débutée il y a 3 jours. La qualité de vos réserves en sucres musculaires exerce une influence positive sur votre performance. Alors, sportifs : à vos spaghettis !

En général, Le diner de la veille comportera de préférence :

• une entrée de légumes cuits (potage ou légume cuit accompagné d’une vinaigrette à base d’huile de colza, olive, germe de blé ou noix) ;
• une viande peu grasse (volaille, lapin, veau etc.) ou un poisson maigre (merlu, lotte, lieu, cabillaud etc.) ;
• un produit céréalier peu complet en accompagnement (riz, pâte, semoule, quinoa etc.) ;
• un fruit cuit ou compote associé à un laitage maigre de préférence végétal (soja etc.) Evitez tant que possible les fruits non cuits (banane, pomme, orange etc.).

Remarques : la cuisson permet de faciliter la digestion des aliments (notamment les fruits et légumes). La faible teneur en matières grasses des denrées protéiques (poisson, viande) améliore la « vidange gastrique » (c’est-à-dire l’évacuation du contenu de l’estomac vers l’intestin où se réalise l’absorption des nutriments) et la diminution de la quantité de fibres (céréales et produits céréaliers) diminue les surcharges digestives.

Concrètement, il est possible d’établir plusieurs menus sur la base d’un plan alimentaire comprenant environ 400g de légumes frais, 300g de céréales cuites (ou équivalent : pomme de terre, légumes sec cuits, produits céréaliers cuits), 2 cuillères à soupe d’huile végétale. Le choix des aliments sera fonction de chacun.

Exemple de menu :
• 250 à 300mL de potage chaud ou froid (à base de légumes de saison)
• 200g à + ou -50g (poids cuit) de filet de volaille ou poisson (possibilité de l’accompagner avec du poivre noir, curcuma)
• 300 à 500g (poids cuits soit 100 à 166g crus) de riz, pâtes avec ou sans légumes verts, Salade verte à l’huile de noix, olive ou colza (2 cuillères à soupe)
• Un à deux yaourt(s) (de préférence au soja) accompagné(s) d’une compote sans sucres ajoutés.
Une fois ce repas consommé, une marche pour digérer et une bonne nuit seront nécessaires en attendant de prendre le petit-déjeuner.

Deux autres suggestions pour dîner la veille de vos courses
Dîner n°1 (10 km)
Potage de légumes
Filet de cabillaud en papillote et citron frais
Pommes de terre en robe des champs – crème ciboulette
Fromage blanc 20%
Poire cuite au coulis de fruits rouges
Tartines de pain

Dîner n°2 (42.195 km)
Asperges vinaigrette
Assiette de spaghettis, sauce bolognaise (choisir une viande rouge peu grasse)
Faisselle au miel
Tarte aux pommes
Tartines de pain

Petit-déjeuner avant la course

Tout d’abord, il est nécessaire de respecter un délai de trois heures minimum entre la fin du repas et le début du marathon, laissant ainsi la possibilité à l’organisme de retrouver un état d’équilibre (concernant la digestion et l’assimilation) pour débuter la course et limiter l’apparition de troubles digestifs à l’effort.Le matin, de très nombreux sportifs ont recours à des préparations tels que le gateau sport qui permettent d’avoir un petit-déjeuner soi-disant « complet » avec un seul aliment.

Cependant, si l’on se réfère aux aspects organoleptiques (toucher, goût, odorat), aux valeurs « naturelles » de l’alimentation, il est primordial de respecter certains principes de base qui sont :

• Débuter la journée du « bon côté » avec le premier acte essentiel au lever : le petit-déjeuner ;
• Temps consacré à la prise alimentaire entre 20 et 30 minutes en prenant le temps de bien mastiquer et saliver, premières étapes clés d’une digestibilité efficace et donc diminuer le risque de troubles gastriques.

Structure générale du petit-déjeuner (équivalent repas pré-compétitif) :
• Boisson chaude ou froide : café, thé, maté, chicorée…
• Pain, muesli, avoine, quinoa soufflé…
• Beurre
• Miel, confiture, sirop d’agave, d’érable…
• Laitage maigre animal (vache,chèvre, brebis…) ou végétal (amande, soja…)
• Fruit cuit ou compote ou purée de fruits
• Jambon cuit ou cru et/ou fromage à pâte dure

Voici quelques idées de plusieurs petits-déjeuners aussi digestes qui permettent de fournir les apports identiques et même supérieurs que pour une préparation pour gâteau pour le sport du commerce :

Petit-déjeuner 1 : (minimum)
• 100g de pain, soit une demi-baguette
• 20g de beurre doux, soit deux barquettes individuelles
• 30g de miel ou confiture, soit un petit pot individuel
• 250mL de café noir, soit un grand bol
• 300mL de jus d’orange pur jus, soit deux verres (ou deux oranges)
• 250g de yaourts nature, soit deux unités

Petit-déjeuner 2 : (normal)
• 150g de pain, soit ¾ de baguette
• 30g de beurre doux, soit trois barquettes individuelles
• 60g de miel ou confiture, soit deux petits pots individuels
• 250mL de café noir, soit un grand bol
• 300mL de jus d’orange pur jus, soit deux verres (ou deux oranges)
• 250g de yaourts nature, soit deux unités

Petit-déjeuner 3 : (maximum)
• 200g de pain, soit une baguette
• 40g de beurre doux, soit quatre barquettes individuelles
• 60g de miel ou confiture, soit deux petits pots individuels
• 250mL de café noir, soit un grand bol
• 300mL de jus d’orange pur jus, soit deux verres (ou deux oranges)
• 250g de yaourts nature, soit deux unités

Remarques :
Vous pouvez compléter votre petit-déjeuner avec une ou deux tranches de jambon blanc découenné et dégraissé (apport en protéines, vit. B1).
Nous vous conseillons de boire le jus d’orange au cours du petit-déjeuner et non au début pour des raisons d’acidité.

Repas pré-compétitif si effort dans l’après-midi après 13 h :

Petit-déjeuner (1) + Déjeuner (2) pris au moins 3 heures avant

Structure du Déjeuner (équivalent repas pré-compétitif)
 :
• Viande maigre (poulet, lapin, dinde…) ou jambon ou poisson maigre (lieu, merlu, bar…)
• Céréale ou produit céréalier peu complet en accompagnement (riz, quinoa, semoule…), pomme de terre, patate douce
• Laitage maigre animal (vache, chèvre, brebis…) ou végétal (amande, soja…) ou fromage
• Fruit cuit ou compote ou purée de fruits

Repas pré-compétitif si effort dans la soirée après 18 h :

Petit-déjeuner (1) + Déjeuner (2) + Collation prise au moins 3 heures avant

Structure de la Collation (équivalent repas pré-compétitif) :
• Boisson chaude ou froide : café, thé, maté, chicorée…
• Gâteau énergétique maison, crêpe énergétique maison, pain d’épices énergétique maison, crème énergétique sport
• Céréales (riz, quinoa, semoule, tapioca, avoine…) au lait animal ou végétal (soja, épeautre, châtaigne…)

Alimentation pendant la course

- Pour les entraînements qui durent une heure et moins, il est inutile de consommer autre chose que de l’eau pendant la séance. Une collation ou un repas pré-entraînement bien planifiés sont suffisants pour fournir l’énergie nécessaire durant cette période.

Certaines études récentes ont toutefois démontré que le simple fait de se rincer la bouche avec une boisson sucrée pouvait améliorer la performance lors d’effort variant de 45 à 75 minutes. Bien que dans ce délai les réserves en glycogène du corps ne soient pas complètement épuisées, le contact buccal avec une solution sucrée pourrait stimuler certaines zones du cerveau, améliorant ainsi l’effort fourni à l’entraînement.
Cette pratique peut donc s’avérer intéressante si vous avez tendance à ressentir une petite baisse d’énergie lors de vos entraînements ou encore si votre dernier repas ou collation pré-entraînement n’était pas tout à fait optimal.

- Lorsque l’entraînement dure plus d’une heure, il peut devenir intéressant d’ajouter une petite source de glucides en plus de l’eau.
Après 60 à 90 minutes d’activité physique soutenue, les réserves en glycogène des muscles et du foie sont pratiquement épuisées. Il devient donc nécessaire de fournir un apport externe en carburant à votre corps afin de maintenir le même niveau d’effort. Ainsi, lorsque vous désirez maintenir une haute disponibilité des glucides tout au long de votre entraînement, consommez entre 30 et 45 g de glucides par heure

- Pour des entraînements d’une durée de plus de deux heures, il peut même être souhaitable de consommer jusqu’à 60 g de glucides par heure lorsque l’effort est très soutenu. Les formes liquides et semi-liquides (gel, gelée) sont à prioriser puisqu’elles se digèrent plus facilement assurant ainsi une meilleure efficacité et une diminution des problèmes gastro-intestinaux. De plus, puisque la capacité d’absorption du tube digestif est limitée, il est préférable de répartir la consommation de glucides tout au long de la séance d’entraînement.
Notez toutefois qu’il peut également être intéressant de réaliser un certain nombre de séances dans un contexte d’apport limité en glucide afin de stimuler une plus grande adaptation du corps dans un contexte d’épreuves d’endurance. Les quantités de glucides à consommer peuvent également être ajustées à la baisse en fonction de l’intensité de l’effort.

L’hydratation ou le support de la performance sportive

L’hydratation est aussi importante que l’énergie, voire plus. L’être humain a besoin de maintenir sa température centrale proche de 37°C ; celle- ci est soumise à des variations qui sont fonction entre autre de la température extérieure et de l’activité physique. Donc il y a nécessité d’avoir recours à des procédés de régulation thermique pendant l’exercice musculaire.

Il est conseillé de boire régulièrement tout au long de la journée (4 à 5 gorgées tous les 15 à 20 minutes) et en dehors des repas est l’idéal, tout en limitant entre 15 minutes avant et 30 minutes après le repas sans attendre d’avoir soif (lorsqu’elle est présente, on est déjà déshydraté), de majorer les apports hydriques parallèlement à une évolution plus dynamique et plus intenses des séances, à l’augmentation de la température extérieure.

Remarque : l’évaporation cutanée dépend de la température, de la force du vent, du taux d’hygrométrie de l’environnement (humidité), de l’intensité et de la durée de l’exercice, du niveau d’entraînement. Le contenu en eau d’un individu fluctue de 40 à 60% de sa masse corporelle. Tout ce qui ruisselle est de l’eau perdue et non de la chaleur (aucun effet thermorégulateur) donc il est impératif de ne pas trop se couvrir pendant la course.

Il est important de prévenir la déshydratation pour éviter une baisse des aptitudes physiques (une perte en eau de 2% du corps entraînent une diminution de 20% du rendement physique), des problèmes musculo- tendineux.
Composant à 75% le muscle, l’eau s’avère indispensable à un bon métabolisme des protéines. Le déficit en eau est un facteur limitant de la performance et constitue un risque pour sa santé.
Aussi, il faut veiller à une hydratation « optimale » en buvant au minimum 1.5 à 2 litres d’eau par jour.

Suggestion d’un plan d’hydratation avant, pendant et après l’effort physique :

• Avant la course : si hyperhydratation, l’excès est éliminé par les urines. Néanmoins, il faut boire de petits volumes d’eau (surtout si atmosphère sèche) afin de d’hydrater normalement l’organisme. Le fructose (IG bas) peut être incorporé selon la tolérance. Le glucose quand à lui est à préconiser au cours d’un processus d’échauffement ;

• Pendant : un apport de 200 à 300mL (éq. à 1 à 2 gobelets) environ toutes les 15 minutes est conseillé, optimal avec les boissons glucosées, rendues indispensables quand la durée de l’exercice dépasse une heure (ce qu’on appelle une boisson énergétique). Les normes en glucose : 60 à 80g ou 30- 50g si la température extérieure est élevée.

• Après l’effort : hydratation intense car déficit du à l’effort. Il faut savoir que la quantité ingérée pendant l’effort permet de compenser la moitié des pertes hydriques. On peut avoir recours à des boissons bicarbonatées (gazeuses) même si l’idéal reste une boisson de récupération.

Il faut habituer son organisme à boire lors des entraînement afin de compenser les pertes mais aussi pour évaluer la tolérance individuelle au remplissage de l’estomac mais également la tolérance à la boisson choisie, et éviter ainsi des problèmes digestifs, troubles fonctionnels lors de la compétition à cause de processus de réhydratation mal adaptées.

Source Nicolas Aubineau Nutritioniste sportif . Fort d'une riche expérience et d'une expertise tirées des trois orientations de son métier (le sport, la rééducation cardiaque et la rééducation respiratoire), il est l'auteur de plusieurs livres autour de la nutrition du sport et de la diététique sportive et clinique.​

 

Boissons isotoniques : recette maison testée par BNW

Rédigé par Serge -  -

Les boissons isotoniques, vous connaissez ? Pendant l’effort, l’hydratation est essentielle pour ne pas perdre en performance. Mais au bout d’une heure d’exercice, l’eau ne suffit plus ! Il faut apporter aux muscles de l’énergie, grâce aux glucides, et du sodium pour palier aux sudations. La boisson isotonique permet justement d’apporter au corps du sportif ces 2 éléments esesntiels

Boisson Isotonique Maison

1/ Qu’est ce qu’une boisson isotonique?

Les boissons isotoniques renferment la même quantité de glucides, d’eau et de sodium que le sang, ce qui favorise l’assimilation au niveau intestinal de l’ensemble de ses constituants. De plus, une boisson isotonique aide à maintenir l’hydratation de l’organisme et facilite l’absorption d’eau pendant la pratique sportive.

 

2/ Différence entre boisson hypertonique et hypotonique

Boisson hypertonique

Une boisson hypertonique signifie que sa concentration en éléments est plus importante que celle du sang. Une boisson trop concentrée va retarder la vitesse de digestion  et donc limiter la réhydratation. Elle peut être à l’origine de crampes ou brûlures d’estomac.

Boisson hypotonique

A l’inverse, une boisson hypotonique signifie que sa concentration en éléments est moins importante que celle du sang. Une boisson très diluée stimulera la réhydratation au détriment de l’absorption des nutriments !

La composition optimale de la boisson énergétique est influencée par les conditions environnementales et par les conditions dans lesquelles l’exercice est réalisé. Quand un effort se déroule dans une ambiance thermique élevée, l’hydratation est d’une importance capitale pour la santé et la sécurité, nous conseillons d’avoir recours à une boisson plus diluée (hypotonique). Si le temps est moins chaud, la déshydratation n’étant plus aussi importante, une boisson plus concentrée devrait convenir (isotonique).

 

3/ Recettes de boissons isotoniques maison 

- un excès de fructose peut engendrer un effet laxatif pendant l’effort,

- un excès de sel peut favoriser la déshydratation,

- un excès de glucose peut entraîner une hypoglycémie.

Quelques exemples qui montrent que les dosages de boissons isotoniques doivent être précis et à manipuler avec attention.

C’est pourquoi, les boissons isotoniques Aptonia sont idéales : elles sont étudiées pour répondre aux besoins des sportifs et ainsi faciliter le dosage.

 

4/ Comment utiliser sa boisson isotonique?

Les boissons isotoniques sont destinées à tous les sports.

Quelque soit votre effort, il est recommandé de s’hydrater régulièrement, sans attendre la sensation de soif. Comme pour la soif, n’attendez pas la sensation de fatigue pour apporter de l’énergie à vos muscles !

Consommer 1 à 2 gorgées d’Iso, toutes les 10 à 15 minutes pour garder les mêmes sensations du début à la fin de votre effort.

 

5/ Composition de la boisson isotonique ISO d’Aptonia

Pourquoi ajouter des vitamines dans la boisson isotonique?

Les vitamines B1, B2 et B6 sont des vitamines hydrosolubles. Elles ne sont pas stockées par l’organisme et doivent être apportées quotidiennement par l’alimentation. Elles jouent un rôle dans le métabolisme et l’assimilation des nutriments pour former l’énergie.

 

Quel est le rôle du sodium?

L’apport de sodium dans les boissons, notamment isotoniques, est bénéfique car : 

- Il compense les pertes sudorales : en effet, la sueur est un mélange d’eau et de minéraux, notamment le sodium.

- Il permet d’améliorer l’absorption de l’eau et des glucides dans l’intestin. Cette absorption hydrique favorise la réhydratation.

- Il stimule le mécanisme de la soif,

- Il permet de mieux conserver le liquide ingéré.

Source : Marie Fauchille Diététicienne-Nutritionniste, passionnée de raid multisport et d'aviron"

VOIR AUSSI  LA RECETTE MAISON DE PHILIPPE SHERRER :  http://philippe-scherrer.fr/recette-boisson-isotonique-maison