Marche nordique de UTCO : sans relief.
Rédigé par Serge - -
Du relief, il y en avait, certes, même un peu trop sur le sur le terrible sentier « Batier ». L’UTCO de Marsannay la Côte, c’est, depuis quelques années, le rendez-vous incontournable des adeptes du trail : 105 km, 47 km, 30 km, 15 km… Et c’est une réussite incontestable. Cette année, une marche nordique de 13 km (en fait elle fera 15 km) était organisée pour la première fois.
Organisée est un grand mot… En fait, force est de constater que la marche nordique de l’UTCO fait figure de « parent pauvre », loin derrière les trails. Le ton est donné dès la récupération des dossards (sans numéro), avec le panneau « randonnée » et non « marche nordique »… Avec une demi-heure de retard, en toute discrétion et dans une indifférence quasi générale, une cinquantaine de marcheurs nordiques prennent le départ. Jean Emmanuel prend la tête d’entrée de jeu. Il ne la quitera pas, suivi par Sébastien.
Si le parcours est tout à fait adapté pour un Trail, il l’est beaucoup moins, par contre, pour un parcours de marche nordique. En effet, ce qui attend les marcheurs nordiques aujourd’hui, ce sont des passages avec un dénivelé fou, avec quelques chutes de pierre , des descentes hyper « galouaichai » et très glissantes, d’étroits sentiers ne permettant pas de planter les bâtons et une trop longue fin de parcours commune avec le trail des 47 km.
Côté balisage, ce n’est pas le top non plus. Au cinquième km, suite à une lacune de signalisation et à l’absence de baliseur, de nombreux marcheurs nordiques rebrousseront chemin pour retrouver le parcours, se rallongeant ainsi de quelques km.
Les marcheurs de BNW ont déjà eu des expériences similaires lors de « L’Infernal des Vosges » et de la « Transjutrail » du Jura. C’est le problème de l’organisation d’une marche nordique par des non marcheurs nordiques, sur des parcours communs avec des trails.
Que dire enfin de tous ces pseudos marcheurs-tricheurs qui, les bâtons sous les bras, se mettent à courir et à faire n’importe quoi ?
Signalons tout de même les aspects positifs, avec des ravitaillements très bien achalandés, des bénévoles sympathiques, un beau tee-shirt et une buvette très bien tenue grâce à la présence du BNW Jean-Luc.
Pat’One et Pat’Two, deux autres BNW qui n’ont pas pu participer à cette marche, sont venus à l’arrivée pour encourager leurs collègues. Jean Emmanuel termine premier de cette marche un peu particulière, mais il n’y a ni au podium, ni la moindre récompense. Tout le monde se console autour de la buvette de Jean Luc en pensant aux belles épreuves passées (Bellifontaine, Varenne Vauzelle) et au futures vraies épreuves de marche nordique : Villechétive, Euronordic, Ultramarin, Lyon...