Carpe diem chez les Acqueduciens

Rédigé par Serge - -

BNW a une nouvelle recrue ce matin encore ! Après Jean-Luc, voici Florence qui vient tester la marche nordique, avec ses bâtons « Exclusive KV+ » tout neufs équipés d’une poignée style revolver mise au point par une équipe d'ergothérapeutes Suisses, s’il vous plaît. Jean-Luc attend ses bâtons et aujourd’hui encore utilise des bâtons de Patrick.

jules cesar

Nous sommes, Florence, Jean-Pierre, Jean-Luc  et moi chez les « Acqueduciens ». C’est le  nom des habitants du village d’Ahuy à deux pas de Divio, Dijon.

 

Pourquoi « Acqueduciens » ? Je fais « l’instituteur » : Il y avait ici jadis un aqueduc romain dont subsistent quelques vestiges. Il partirait des combes où nous allons nous rendre et descendrait vers les ruelles du village, alimentant quelques puits, avant de rejoindre le Suzon.

Ahuy site gallo-romain ? Des fouilles effectuées lors du chantier de la LINo ont mis en évidence un vaste établissement gallo-romain sur la commune d’Ahuy. Selon les archéologues, il s’agissait d’un relais routier. Comme quoi, le site représentait déjà une importante voie de communication à l’époque gallo-romaine, bien avant la LINo...

Sur les traces de nos ancêtres, nous voici dans la Combe Ranfert, sans prendre le temps de nous arrêter devant l’ancien four à chaux. Allez, je fais « l’instituteur », encore une fois... Les pierres calcaires des carrières d’Ahuy étaient utilisées largement dans la région. Les plus massives entraient dans la construction de murs, les plus plates étaient réservées pour la couverture des maisons et les moins bonnes amenées au four à chaux pour obtenir de la chaux vive. Éclatée par l’eau que l’on versait dessus, la chaux vive devenait une poudre, la chaux éteinte, utilisée surtout pour le badigeonnage des étables avec son rôle antiseptique.

Compte tenu de la pluie tombée en abondance ces derniers temps, et n’étant pas équipés de bottes,  il n’es pas opportun de descendre dans le fond de la combe Grivot. J’ai demandé à mon téléphone GPS  - dit « Père Orux » -  un parcours au sec, à travers le Bois de Vantoux. Peu après la sortie de la Combe Ranfer, un vététiste nous fait signe d'arrêter pour nous montrer deux magnifiques chevreuils. Moment magique. 

Quelle est longue cette côte du sentier Bouton d'Or (une ancienne voie romaine ?) nous ramenant chez les Acqueduciens ! « Alea jacta est, advienne que pourra ! » se dit soudain le Centurion Jean-Luculus. Hardiment en effet, il décide de mettre la gomme, avec ses bâtons d’emprunt. « Il est fou ce romain ! » me dis-je. Je décide « sine die » de ne pas laisser s’envoler le rapide centurion. Non mais, c’est pas les jeunes qui vont commander désormais !

Les bâtons KV+ de Florence marchent presque tout seul. Tout au plus nous permettons nous quelques conseils sur la technique. Mais ce n’est pas mal du tout et Florence devrait assimiler rapidement le geste de la marche nordique avec les conseils avisés de Maître Patrick.   

Le « père Orux » nous ramène au parking par le « chemin des Vaches » et les traditionnels étirements clôtureront cette sympathique marche nordique dont voici la trace partielle. 

Nous reviendrons sur ce site où les romains ont emmené l’eau avec un aqueduc et leur vin dans des amphores, reléguant, ad vitam aeternam, la cervoise des gaulois au second plan. In vino veritas... 

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