BungyPump, la petite sœur de la marche nordique

Rédigé par Serge - -

Et que ça saute !
L’invention de ces sorties pédestres avec des bâtons à ressorts revient aux Suédois. La différence avec la marche nordique ? Le type de bâtons utilisés. Ceux de BungyPump sont équipés d’une pompe que l’on peut enfoncer jusqu’à 20 cm avec une pression définie : généralement quatre kilos pour les femmes et six pour les hommes, mais cela peut aller jusqu’à dix kilos avec la pratique. Il s’agit bien de résistance pendant l’effort, car les bâtons, eux, sont ultralégers.

NORDSTROMBILD

Petite sœur de la marche nordique, cette nouvelle discipline ludique gagne à être connue.


Inutile d’avoir une expérience de marcheur pour se mettre au BungyPump. Ici, pas de grands mouvements de bras d’avant en arrière : l’appui du bâton se fait au plus près du corps, au niveau du talon. Le fait de presser le piston vers le bas et l’arrière – bras en flexion puis en extension – entraîne automatiquement une propulsion. On peut donc avancer vite. L’activité favorise une posture excellente : le regard loin vers l’horizon, le dos droit, la cage thoracique ouverte, avec une sensation d’auto-agrandissement très agréable.

Tenir la distance
Plus physique que la marche traditionnelle, cette activité, pour une même distance parcourue, augmente jusqu’à deux fois la dépense énergétique, mais les séances peuvent être adaptées au niveau de chacun. Les muscles des bras, triceps en tête, travaillent et cela se sent immédiatement. Les épaules, le dos et les abdos, pour maintenir la position, ne sont pas en reste. Car plus on appuie sur la pompe, plus on se trouve en déséquilibre et plus on engage les muscles profonds. Quand on relâche l’appui et que le piston remonte, le corps doit s’opposer au rebond du buste pour maintenir sa posture, sans même qu’on s’en rende compte. Cela stimule alors les muscles intervertébraux et posturaux, très importants dans la prévention des lombalgies.

Booster sa marche
L’activité se pratique plutôt sur terrain plat (tous types de surfaces), même si les bâtons s’adaptent aussi aux terrains accidentés. Les séances durent une heure. Elles commencent par une marche avec un faible appui du bâton pour trouver son rythme. Puis la cadence augmente, tout comme la pression sur les bâtons. Des exercices de renforcement musculaire (dos, pectoraux…), réalisés avec les bâtons en profitant de la pression des pistons, peuvent compléter la sortie.
Dans une version plus sécurisée (on peut diminuer ou supprimer le débattement afin de réduire le déséquilibre), les bâtons offrent alors une aide à la marche et un soutien rassurant pour les personnes à plus faible mobilité. Ce qui fait du BungyPump un sport idéal même si on souffre d’arthrose : les articulations des genoux souffrent moins, et le système de pompe diminue aussi les vibrations dans les épaules. Quelle que soit la pratique, le constat reste inchangé : on quitte le cours plein d’énergie… et comme monté sur des ressorts !

Suivre son chemin
Certaines thalassothérapies incluent cette discipline dans leurs cures et offrent une séance de découverte. Pour plus de convivialité, intégrez un groupe : de nombreux clubs et associations proposent cette marche. Pour en trouver près de chez vous, rendez-vous sur bungypump-france.fr. Enfin sachez également qu’on peut acquérir les bâtons (comptez 120 euros) et se lancer seul.

C’est pour moi ?
Je me lance si j’aime les activités soutenues et que je recherche aussi de la convivialité. J’évite si j’ai une poussée d’arthrose ou une tendinite dans le haut du corps.

Diane Montez

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