GVL 2017 - Quand BNW prend le "train onze "

Rédigé par Serge - -

Lors du dernier rassemblement de « L’Euronordic du Vercors », on leur avait dit : « Pour aller de Grenoble à Villars de Lans, prenez donc le tram de la GVL » ! Quelques marcheurs BNW de Dijon – Patrick, Jean-Emmanuel, Dominique, Gérard et Serge -  ont donc décidé de faire la GVL 2017. Bon, arrivés à Grenoble... 

....on leur a dit que le tram n’existait plus depuis 1949 ! Ils vont donc être bien obligés de prendre « le train d’onze heures », c’est-à-dire d’y aller …à pied, à Villars de Lans! Heureusement, ils ont leurs bâtons.

Au « Jardin de Ville » de Grenoble, le « chauffeur » du train c’est François Jabin, organisateur de la GVL. Le chauffeur alimentait autrefois la chaudière du train en eau et le foyer en charbon. Mais, aujourd’hui, François chauffe les muscles des 220 marcheurs qui s'apprêtent à faire ce parcours au son de l’orchestre de jazz « Drôle de Swing ».

Sur l'ancien tracé de cette ligne de tramway, après le prologue dans les rues de Grenoble pour une mise en train, les choses sérieuses commencent. Partant de 212 m d’altitude, la montée va en effet s'élever jusqu’à 1170 m au niveau de Saint Nizier en Moucherotte. La pente sera de 6,8 %.... Restés un temps dans le fourgon à bagages, les BNW Patrick et Jean Emmanuel, en profitent pour remonter les wagons, à fonds de train. Ils deviendront vite « Unstoppable ».

Tels deux « Bêtes Humaines », Dominique et Gérard vont également mener « Un Train d’Enfer » dans l’ascension vers Saint Nizier en Moucherotte.

De son côté, tiraillé par la fringale, Serge se demande bien si, pour lui, « Le Train sifflera 3 fois » et s'il ne va pas prendre une navette pour terminer cette GVL. Il devra attendre le ravitaillement de La Tour Saint Venin pour pouvoir à nouveau « jouer des bielles » et voir le bout du tunnel.  Quelques gâteaux au miel et aux noix de Grenoble, du  « ripioupiou », le délicieux fromage local et de la « pôgne » (une brioche à la fleur d’oranger)  et ça va déja mieux. Puis, il colle au train d'une très bonne marcheuse Stéphanoise et les bielles repartent allègrement. Direction Saint Nizier !

Une ambiance chaleureuse et conviviale, règne parmi les passagers de ce « Train Fantôme ». Certains vont bon train, d’autres mènent un train de sénateur. Sur le bas-côté et dans les gares, spectateurs, bénévoles, musiciens et photographes encouragent les vaillants marcheurs venus de toute part. Les « Villardes », elles-mêmes, ces sympathiques vaches aux naseaux bien roses et à la robe froment, retrouvent de la bonne humeur, elles qui ne voyaient plus passer de train depuis belle lurette. Même le soleil se met de la partie, jouant avec la brume et faisant découvrir les massifs de Belledonne, de Moucherotte et des Trois Pucelles.

Arrivée à Saint Nizier en Moucherotte, la ravissante coach stéphanoise qui a relancé Serge, lance à ses coéquipiers:  « T’occupes pas des signaux, mets du charbon ! » et elle s'installe au buffet de la gare pour un ravitaillement durable... La pente est moins raide et on peut même ne pas marquer l'arrêt à Lans en Vercors.

La douche et le dernier ravitaillement seront forcément appréciés par nos cinq BNW et par bien d'autres marcheurs, après cette belle « Bataille du Rail » dans le Vercors . La bière ne le sera pas moins.

Bravo au boute-en-train François et à tous les bénévoles de « Isère Nordic Walking »

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